Que ce soit dans les pays développés ou en voie de développement, les prestations de soins de santé présentent toujours des lacunes et peuvent entraîner d’autres épidémies bien plus graves. De ce fait, la loi Kouchner applicable depuis le 4 mars 2002 a été établie dans le but de protéger les patients et leurs droits en cas d’infection nosocomiale. Toutefois, compte tenu de la complexité et de la diversité des démarches à suivre pour pouvoir prétendre et bénéficier d’une indemnisation, il est vivement conseillé pour les victimes de faire appel à un professionnel du droit médical, notamment du droit des malades.
Infection nosocomiale, les causes et conséquences
De nombreux types d’infections peuvent être détectés dans un hôpital ou un centre de santé. Ces infections nosocomiales apparaissent chez un patient sous soins médicaux et sont relatives au traitement ou à la prise en charge de ce dernier au sein de l’établissement. Elles peuvent provenir de différentes raisons dont la grande majorité se transmet par contact avec une personne infectée. D’ailleurs, les gens qui se déplacent en masse au sein de l’hôpital facilitent la propagation des microbes et des bactéries infectieuses. En principe, les personnes à risque sont celles des unités de soins intensifs (jusqu’à 51% des cas), des unités chirurgicales, des unités de brûlures ou encore des nouveau-nés. En effet, les patients peuvent avoir des plaies ouvertes ou des brûlures favorisant l’entrée des bactéries dans le corps. Leur système immunitaire est également plus faible que celui d’une personne en bonne santé, ce qui accentue le risque d’infection. Enfin, une infection nosocomiale peut provenir du matériel médical qui n’a pas été nettoyé correctement, de l’incompétence du personnel soignant, des systèmes de surveillance peu développés ou encore des méthodes de contrôle inexistantes.
Par ailleurs, l’augmentation du nombre d’infections entraîne des incapacités ou des troubles physiques et/ou psychiques de longue durée, une augmentation des séjours prolongés à l’hôpital, un taux de mortalité accru, etc.
Indemnisation suite à une infection nosocomiale : s’adresser à un avocat spécialisé
Selon les statistiques, près de 300 000 patients sont infectés chaque année durant leur séjour à l’hôpital. Néanmoins, ces derniers peuvent demander réparation suite à une infection nosocomiale. Ainsi, ils ont la possibilité d’entamer une poursuite judiciaire par l’intermédiaire d’un avocat spécialiste du droit médical si la conclusion des analyses et des enquêtes prouve qu’ils ont effectivement contractés une épidémie dans le cadre de leurs soins hospitaliers. Dans cette optique, le recours à un avocat expert de l’erreur médicale est fortement conseillé pour que le droit à une indemnisation pour infection nosocomiale soit facilité et pris en compte.